Wednesday, December 29, 2010

Introduction



 


Casa da Arquitectura no Porto



Deux parties essentielles constituent la maison de l’architecture. D’une part, le domaine ouvert au public, où les gens peuvent venir visiter, interagir et apprendre, mais aussi une part privée, composée par le stockage et l’entretien de documents et modèles. Cependant, l’espace muséal est peut-être la partie la plus caractéristique de l’ensemble, car elle est l’interface entre l’institution et le monde extérieur. Le projet, situé à Matosinhos en périphérie de la ville de Porto, propose alors 12’250 m2 de surfaces réparties dans un site à la limite du tissu urbain et à proximité des installations portuaires de la ville. L’implantation du bâtiment principal se justifie par une longue ligne de rupture de terrain au niveau de la façade ouest, dans une diagonale nord-sud au site.






















La composition suit une logique de superposition de niveaux «servant-servi». Ainsi, l’étage accessible au public est à la hauteur de la ville alors que le parking et le niveau de service - comportant stockages, espace de préparation des expositions et autres services techniques - fonctionnent de manière dissimulés en dessous. L’accès principal accueil donc les visiteurs par le côté ouest conduisant au foyer central qui relie directement aux salles d’exposition, à l’auditoire et à la cafétéria. La bibliothèque est quant à elle posée en porte-a-faux sur l’extrémité du corps du bâtiment, détachée du reste pour atteindre la tranquillité nécessaire à l’étude et à la lecture. De plus, deux blocs annexes recueillent les bureaux administratifs et techniques en arrière-partie, alors qu’à l’ouest, une étendue verte permet aux citadins de jouir d’un espace de détente.






Mobius Tower: a housing project for London City Borough





Le procédé de l’atelier consiste d’abord dans l’étude de diverses références afin de développer un langage formel propre. Dans ce cas, la bande de Mobius fait l’objet de travail, notamment pour ses propriétés: un cycle d’une surface unique et continue, munie d’un seul bord. Ainsi, à partir de cette étape abstraite, on peut extraire de l’espace en pliant la bande afin d’humaniser celle-ci par l’introduction de murs, d’un sol, et d’une toiture. Le schéma conceptuel est alors défini par le croisement de deux ou plusieurs de ces bandes manipulées. Par ailleurs, le site fait aussi objet d’une analyse. Celui-ci est situé au coeur de Londres et plus particulièrement dans le petit London City Borough, l’un des quartiers de finances les plus dynamiques et importants de la planète.




PROCESSUS DU SCHÉMA CONCEPTUEL







DIAGRAMMES ANALYTIQUES

















Une situation aussi centrale relève plusieurs questions concernant la mobilité et l’emplacement des activités dans la ville. En effet, London City Borough est de loin le quartier le plus dense en quantité de travailleurs au Royaume-Uni, mais ne possède en revanche qu’une faible population résidente. Par conséquent, la suggestion est d’attirer ces travailleurs vivant en périphérie pour venir habiter ce lieu. Le programme est alors l’incorporation d’une mixité d’activités au sein de trois bandes de Mobius tissées les unes dans les autres et appliquant un concept de cycle de vie. Ainsi, trois surfaces unissent et génèrent l’entier des espaces de vie - bureaux, cafés, logements, parques, etc - en disposant au niveau du sol les espaces à caractère public et verticalement les espaces intimes.






Si l’informatique est l’un des point essentiels dans le développement du projet, le travail est fondamentalement fait par 3D sur le programme paramétrique Rhinoceros. Ainsi tout se fait sur l’ordinateur, directement au moyen du modèle virtuel. De ce fait, même la production de maquettes n’échappe pas à la règle. En effet, le support et la maquette au 1:250 ainsi que celle de site au 1:1000, sont constitués d’un assemblage de pièces en carton 2D, découpés à la machine Zünd. Le modèle du projet au 1:1000 est quant à lui une impression 3D issue directement du modèle informatique.


MAQUETTE 1:1000







MAQUETTE 1:250





Overflow: a pavilion for the London Festival of Architecture



Au printemps 2008, l’équipe nommée pour élaborer le pavillon ALICE a réalisé Overflow, une installation architecturale à grande échelle qui réagit à la marée du fleuve de la Tamise à Londres. Il s’agit d’une structure en polystyrène mesurant 11 x 15.7 mètres, fabriquée et testée dans les locaux de l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL). Par la suite, Overflow à été érigé et exposé de manière éphémère du 20 au 22 juin sur le quai de Southwark, face au célèbre Tate Modern. Le 3 juillet 2008, le jury du National Architecture Student Festival (NASF) a décidé de récompenser Overflow en lui décernant les prix de «meilleur projet» ainsi que «Signpost».










Même si l’installation a finalement eu lieu face au Tate Modern, Overflow fut initialement projeté pour Tower Bridge Plaza. Cet emplacement, situé à l’extrémité sud-est du fameux pont, avait été stratégiquement choisi pour amplifier l’effet de l’évolution de la marée dans l’espace renfermé de la place. Ainsi, le mouvement généré par le phénomène naturel aurait été transposé sur Tower Bridge Plaza au travers d’un rideau spatial, modifiant continuellement la perception du panorama londonien depuis le lieu. Il est aussi important de mentionner le changement de niveau de marée quasi inaperçu qu’observe cette partie de la ville, puisqu’il s’agit d’une oscillation de plus de six mètres.
















La géométrie de la structure est basée sur l’idée d’une trame radiale. De cette façon, la visibilité depuis le quai vers la rive opposée subit constamment un changement, dû à la combinaison du mouvement généré par la force des marées et une porosité plus ou moins grande du maillage. Enfin, Overflow fut conçu comme un assemblage de 426 différents modules cruciformes constituant une structure flexible en polystyrène mise sous tension par un système de cordes introduites à l’intérieur de celle-ci. De plus, l’objet entier a été posé et attaché sur le parapet du quai de manière à pouvoir pivoter selon les amplitudes de la marée.











Equipe: Monica Rita Basbouss Moukarzel / Malaïca Cimenti / Esteban Coto Chavarria / Nathalie Egli / Clio Gachoud / Loïc Jacot-Guillarmod / Auguste Michaud / Minh-Luc Pham / Edouard Philippe / Christopher Tan / Sandro Tonietti / Andrés Tovar Nuez